Quel type de programme d’alimentation scolaire souhaite-t-on offrir?
À quelle fréquence fournira-t-on les aliments?
Comment garantir la durabilité du programme?
Comment garantir que le programme est accessible aux élèves prioritaires?
Quels types d’aliments offrira-t-on?
Trouver du personnel, des bénévoles, des responsables régionaux et des organismes et services externes avec qui collaborer pour l’exécution du programme.
Déterminer avec quels autres partenaires il est possible de collaborer. Par exemple :
Désigner ou embaucher une personne chargée de coordonner le programme, notamment ses partenariats, demandes de subvention, rapports, etc. Cette personne peut coordonner et superviser des programmes à l’échelle du conseil scolaire, en partenariat avec d’autres écoles, ou pour une seule école.
Déterminer qui dirigera la préparation et la distribution des aliments. Par exemple, le conseil scolaire de New Westminster a engagé un traiteur et une diététicienne spécialiste en littératie alimentaire et a établi un comité directeur de la nutrition.
Les besoins d’espace et de matériel varient selon le type de programme d’alimentation scolaire. Les programmes de déjeuners qui distribuent des fruits frais et des aliments santé emballés n’ont pas forcément les mêmes besoins d’espace et de matériel que ceux qui servent des dîners chauds. Il est impératif que le programme dispose du matériel adéquat et réponde aux normes sanitaires avant de commencer à distribuer des aliments aux élèves.
Toutes les activités de préparation alimentaire doivent se dérouler dans une structure inspectée par les autorités sanitaires locales. Celle-ci doit disposer d’installations adéquates pour l’entreposage à sec et réfrigéré. Les cafétérias scolaires, cuisines collectives, restaurants, clubs sociaux ou établissements confessionnels possèdent souvent ce type d’infrastructure. Les traiteurs fournissant les aliments à l’école sont tenus de respecter les règles sanitaires.
Veiller à ce que toute manipulation des aliments respecte les règles de sécurité et de salubrité. Les programmes alimentaires doivent répondre à des normes sanitaires de différents niveaux selon les types d’aliments distribués. Lorsque les aliments sont préparés sur place, ou lorsque certains aliments risquent de s’avarier en cas de mauvais entreposage, les facteurs à prendre en compte sont plus nombreux.
Il est également impératif que tous les aliments distribués soient entreposés à l’abri de toute manipulation non autorisée et de toute contamination par des organismes nuisibles.
Les programmes intervenant dans la préparation et la distribution de repas doivent normalement compter une personne titulaire du certificat FOODSAFE. Se renseigner dès le départ sur les exigences de formation du personnel manipulant les aliments pour le type de programme prévu. Pour en savoir plus sur les bonnes pratiques d’entreposage et de préparation des aliments, visiter la page des directives pour les services d’alimentation.
Utiliser ou créer des recettes à la fois nutritives et adaptées aux goûts des enfants. Les directives pour la vente d’aliments et boissons dans les écoles de la C.-B. (PDF, 2,9 Mo) indiquent les normes nutritionnelles à respecter dans la planification des menus pour que les élèves disposent d’options santé. Autant que possible, engager une diététicienne ou un diététicien pour aider à la création des menus.
En s’approvisionnant auprès de producteurs britanno-colombiens, le programme d’alimentation scolaire nourrit les élèves avec des aliments frais de qualité produits localement et contribue ainsi à la croissance, à la résilience et à la durabilité des circuits socio-économiques et alimentaires de la province. En privilégiant les aliments produits localement, on familiarise les élèves avec les circuits alimentaires locaux et on crée des liens qui les rapprochent des personnes se consacrant à l’agriculture, à la pêche et à la cueillette traditionnelle, ainsi que des gardiennes et gardiens des savoirs.
En achetant des aliments produits dans la province, les écoles contribuent à son développement économique et à l’épanouissement de ses filières agricoles, agroalimentaires et commerciales. Chaque dollar qu’un établissement public dépense en aliments produits dans la province a des retombées valant le double pour son économie, notamment en stimulant la création d’emplois et le PIB (analyse entrées-sorties de l’initiative Feed BC).
Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation collabore avec le ministère de l’Éducation et des Services à la petite enfance et avec d’autres partenaires pour faire augmenter l’utilisation d’aliments produits en C.-B. dans le secteur éducatif de la maternelle au secondaire. Pour en savoir plus, visiter le site du programme Feed BC (Nourrir la C.-B.) dans les écoles de la maternelle au secondaire (gov.bc.ca).
Réfléchir à la manière de s’adjoindre de l’aide, notamment celles de bénévoles, d’organisations caritatives ou de parents motivés. Voici quelques possibilités concrètes :
Trouver une personne compétente pour s’occuper des relations publiques et des médias sociaux, afin de faire connaître le programme au public local et de collecter des fonds. Cette personne doit veiller aux intérêts véritables du programme dans tous ses messages et activités promotionnelles. Les conseils scolaires ont leurs propres principes de relations publiques et disposent parfois d’un personnel spécialisé pouvant apporter son aide.