Pour une meilleure prise en charge des problèmes de santé mentale et de dépendance

Publication date: September 20, 2024

La Colombie-Britannique relève de nouveaux défis pour s’assurer que les gens reçoivent les soins dont ils ont besoin au moment et à l’endroit où ils en ont besoin, autant de fois que nécessaire.

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Pour les informations les plus récentes, veuillez consulter la page en anglais.

De l’aide immédiate


Survol

Ces dernières années ont été dures pour le monde. Nous récupérons encore après le stress et les problèmes de la pandémie. Les cas de dépression et d’anxiété sont plus nombreux; les drogues empoisonnées plus toxiques, plus imprévisibles et plus mortelles, nuisant à nos proches et à l’ensemble de la société.

Il n’y a pas de solution unique aux problèmes de santé mentale et de dépendance. C’est pourquoi nous agissons sur tous les fronts à la fois pour protéger la sécurité et la santé des individus et de la société par l’intervention précoce, la réduction des risques associés aux drogues empoisonnées, la prise en charge et le traitement des personnes, la création de voies vers le rétablissement et le bien-être et le financement d’initiatives permettant de s’attaquer aux causes profondes des problèmes.

Nous constatons certains résultats indiquant que nos actions pèsent sur le cours des choses, mais il reste encore beaucoup à faire.

Intervenir tôt pour une prise en charge plus rapide

La prise en charge précoce des problèmes de santé mentale et de dépendance empêche qu’ils s’aggravent avec le temps.

290 000 séances d’accompagnement psychologique fournies gratuitement ou à faible coût à des individus, des couples et des familles depuis 2019

35 centres Foundry déjà ouverts ou se préparant à offrir des services médico-sociaux aux jeunes de 12 à 24 ans

39 centres de soins primaires urgents prenant en charge les problèmes de santé mentale et de dépendance, et d’autres à suivre

 

Un accompagnement psychologique de qualité gratuit ou à faible coût

Lorsqu’une personne s’ouvre à l’aide, il faut que les ressources soient là pour l’aider.

C’est pourquoi nous œuvrons à faire en sorte que, dans tous les coins de la Colombie-Britannique, les gens puissent accéder à un accompagnement psychologique gratuit ou à peu de frais au moment et à l’endroit où ils en ont besoin. 

Les services sont :

  • fournis aux individus, aux couples et aux familles par l’intermédiaire de 47 organismes de proximité,
  • offerts en personne ou en virtuel,
  • gratuits, à faible coût, ou sur une échelle mobile en fonction de la capacité de payer.

Pour trouver un service d’accompagnement dans votre région :

Plus de 290 000 séances ont été fournies depuis 2019.

 

Centres Foundry pour les jeunes de 12 à 24 ans

Les dernières années n’ont pas été faciles pour les jeunes. Les études ont montré que les effets de la pandémie se sont fait sentir particulièrement fort chez les adolescents.

Pour aider les jeunes à recevoir les soins, le soutien et l’accompagnement dont ils ont besoin pour leur santé et leur bien-être, nous élargissons le programme de centres Foundry dans toute la province.

Les centres Foundry de bien-être pour la jeunesse :

  • forment un réseau de services intégrés pour la santé et le bien-être spécialement conçus pour les besoins des 12 à 24 ans,
  • facilitent l’accès à cinq services essentiels au même endroit, de sorte que les jeunes reçoivent les soins et le soutien nécessaires sans avoir besoin d’aiguillages ou de consultations multiples :
    • prise en charge des problèmes de santé mentale,
    • services de toxicomanie,
    • soins de santé physique et sexuelle,
    • entraide des jeunes et des familles,
    • services sociaux pour la vie, l’école et le travail.
  • Les services sont offerts sans frais, sans danger et sans porter de jugement.

Pour accéder aux services

Les 35 centres Foundry devraient tous être ouverts d’ici 2028. Plus de 16 000 jeunes ont accédé aux services de Foundry l’an dernier.

 

Équipes intégrées enfance-jeunesse

On estime que 75 % des problèmes de santé mentale graves se manifestent avant l’âge de 25 ans. Les drogues empoisonnées et le suicide sont les principales causes de décès chez les personnes âgées de 15 à 18 ans.

Pour combler les lacunes dans la prise en charge des problèmes de santé mentale et de dépendance chez les jeunes de moins de 20 ans, nous élargissons le programme d’équipes intégrées enfance-jeunesse dans 20 conseils scolaires de toute la province.

Les équipes intégrées enfance-jeunesse (équipes ICY, pour Integrated Child and Youth) :

  • facilitent l’accès rapide des jeunes et de leurs familles au réseau de prise en charge des problèmes de santé mentale et de dépendance, en milieu scolaire et dans le cadre de vie,
  • utilisent une démarche coordonnée reposant sur le travail d’équipe pour :
    • aider les familles à s’orienter dans les services et supprimer les obstacles,
    • rassembler les fournisseurs de services pour fournir de meilleurs soins sans solution de continuité,
    • réduire la nécessité de raconter ses problèmes à répétition, ce qui peut être traumatisant.

Pour accéder aux services

Lorsqu’elles fonctionneront pleinement dans les 20 conseils scolaires, les équipes intégrées enfance-jeunesse pourront servir jusqu’à 5 800 enfants et jeunes par mois.

 

Programmes Confident Parents: Thriving Kids

Il n’y а pas de manuel de stratégies pour l’éducation d’un enfant. Il y a des moments où les parents ont besoin d’aide pour pouvoir guider leur enfant qui traverse une période difficile.

  • Le programme Confident Parents: Thriving Kids (parents confiants, enfants épanouis) propose un accompagnement téléphonique pour aider les parents d’enfants âgés de trois à douze ans à développer des habiletés et des stratégies pour réagir :
    • aux problèmes de comportement – opposition, agitation, agression, provocation,
    • à l’anxiété, qui se manifeste par des problèmes de comportement présents dans certaines situations seulement, par exemple au coucher, ou par l’agitation, le repli ou les pleurs, les maux d’estomac ou la difficulté de s’endormir.
  • Les séances hebdomadaires sont offertes gratuitement par téléphone dans toute la province, et peuvent être réservées pendant la journée, en soirée ou en fin de semaine.

Pour accéder aux services

 

Programme d’accompagnement des parents We Are Indigenous: Big Worries, Strong Spirit

Dans le prolongement des succès récoltés par le programme Confident Parents: Thriving Kids pour l’anxiété, le programme We Are Indigenous: Big Worries, Strong Spirit :

  • est destiné aux familles autochtones de toute la Colombie-Britannique dont les enfants, âgés de trois à douze ans, vivent de grandes peurs ou inquiétudes (anxiété légère à moyenne);
  • fournit des exercices et des séances d’accompagnement gratuites par téléphone et en ligne dans le cadre d’un programme qui dure de sept à quinze semaines,
  • a été créé et mis au point en s’inspirant des perspectives autochtones, et reconnaît :
    • le courage et la vitalité des familles autochtones,
    • l’importance de promouvoir les principes assurant le bien-être des Premières Nations,
    • les effets perturbateurs de la colonisation sur les familles autochtones.

Pour accéder aux services

 

Intervention précoce contre la psychose

La psychose est une maladie mentale grave qui se manifeste souvent entre l’âge de 18 et 24 ans et touche près d’une personne sur trente. L’intervention précoce peut réduire les éventuelles répercussions négatives sur la vie de la personne.

Nous élargissons les programmes d’intervention précoce contre la psychose dans toute la province pour aider plus de jeunes gens et leurs familles à obtenir le soutien et le traitement nécessaires.

Les programmes d’intervention précoce contre la psychose :

  • fournissent une évaluation des premiers symptômes de psychose,
  • proposent des traitements et une prise en charge globale dans les plus brefs délais après l’apparition de symptômes chez les jeunes patients,
  • favorisent l’accès facile aux soins fournis par des équipes multidisciplinaires, de façon que toutes les ressources soient disponibles au même endroit, sans nécessiter d’aiguillage médical.

Pour accéder aux services

 

Réduire les risques pour sauver des vies

La lutte contre la crise des drogues toxiques est plus difficile qu’avant. Les drogues de rue sont plus empoisonnées, plus imprévisibles et plus mortelles qu’il y a quelques années. À mesure que la crise change, nous voyons plus de personnes développer des besoins extrêmement complexes. En réduisant les risques, nous pouvons aider les gens à rester en vie pour qu’ils puissent obtenir les soins et les traitements dont ils ont besoin.

30 000 surdoses inversées dans les centres de consommation supervisée entre 2017 et le mois d’avril 2024

8 637 décès évités grâce aux mesures de réduction des risques entre 2015 et 2022

150 000 recours à l’application d’alerte à la surdose LifeguardConnect entre 2020 et le mois d’avril 2024

 

Crise des drogues toxiques

La crise des drogues toxiques continue de ravager les familles et la société dans toute l’Amérique du Nord, sans épargner la Colombie-Britannique.

La pandémie a gravement empiré la situation. Les drogues illégales sont devenues plus toxiques, plus imprévisibles et plus mortelles, et plus de gens développent des besoins extrêmement complexes.

Il n’y a pas de solution unique à cette crise. C’est pourquoi nous élargissons l’accès à toutes sortes de services de prise en charge des problèmes de santé mentale et de dépendance, afin que plus de gens puissent rester en vie et trouver les soins qui les aideront. Il s’agit notamment des mesures suivantes :

  • L’intervention précoce et la prévention, la réduction des méfaits, les services de traitement et de rétablissement, et les logements supervisés prenant en charge les personnes aux besoins complexes, entre autres.
  • Accroître la sensibilisation aux dangers des drogues illicites, tout en offrant une orientation sur les façons de garder les gens en vie.
  • Faciliter l’accès des gens à de l’aide, et éliminer les obstacles pouvant empêcher ces personnes d’y accéder.
  • Cibler les groupes criminels organisés qui tirent profit des drogues toxiques qui tuent les personnes qui nous sont chères.

Mesures d’intervention actuelles face aux drogues toxiques (en anglais)

Selon le Service des coroners de la Colombie-Britannique, le nombre de décès attribuables aux drogues toxiques pendant les 6 premiers mois de 2024 est inférieur de 9 % à celui de la même période en 2023, et le taux de décès est à son plus bas niveau depuis 4 ans. Les données sur le nombre de décès peuvent varier d’ici la fin des enquêtes.

 

Centres de prévention des surdoses et de consommation supervisée

Les centres de prévention des surdoses et de consommation supervisée sauvent des vies. Ils réduisent le risque d’empoisonnement par les drogues toxiques et mettent les gens en contact avec des services et des traitements salvateurs.

Nous avons rapidement élargi l’accès à ces services dans les communautés les plus durement touchées par la crise des drogues toxiques, passant de 1 emplacement en 2017 à plus de 50 emplacements en 2024.

Les centres de prévention des surdoses et de consommation supervisée :

  • offrent un endroit sécuritaire où les gens peuvent consommer des drogues sous la supervision de travailleurs formés;
  • fournissent des soins de santé permettant de réduire les méfaits et de sauver des vies :
    • fournitures propres;
    • services de contrôle des drogues;
    • premiers soins d’urgence (oxygène et naloxone) en cas de surdose;
  • instaurent la confiance afin que les gens se sentent en sécurité pour solliciter de l’aide lorsqu’ils sont prêts;
  • mettent les gens en relation avec des soins, un traitement, un logement et d’autres services sociaux.

Pour accéder aux services

De 2017 à mai 2024, il y a eu 4,8 millions de visites et 29 641 interventions et cas de survies à des surdoses.

 

Trousses de naloxone à emporter

La naloxone est un médicament qui peut rapidement inverser une surdose aux opioïdes.

Depuis 2012, les personnes de la Colombie-Britannique peuvent se procurer des trousses de naloxone à conserver et à utiliser en cas d’urgence. Nous nous efforçons actuellement d’assurer un accès uniforme à des trousses dans plus d’emplacements, y compris dans les établissements d’enseignement postsecondaire.

Les trousses de naloxone à emporter sont :

  • faciles à utiliser avec peu ou pas de formation,
  • distribuées gratuitement dans plus de 2 340 pharmacies et autres endroits.

Pour obtenir une trousse

La demande de trousses de naloxone reste élevée. Depuis le début du programme, plus de 2,4 millions de trousses ont été expédiées et, selon les estimations, 43 % ont servi à inverser une surdose.

 

Services de contrôle des drogues

Les drogues d’aujourd’hui sont empoisonnées. Les drogues illicites renferment souvent du fentanyl et certains autres opioïdes synthétiques qui sont si puissants qu’ils peuvent causer la mort même à dose minime – et ils sont impossibles à reconnaître à l’œil nu.

Pour assurer la sécurité des gens, nous élargissons nos services de vérification des drogues à l’échelle de la province pour réduire le risque de surdose, et aiguiller les gens vers des soins et un soutien.

Il y a 120 centres de contrôle des drogues en Colombie-Britannique, dont

  • 58 proposent des résultats immédiats au moins un jour par semaine
  • 62 acceptent les échantillons et fournissent les résultats quelques jours plus tard

Pour accéder aux services

Nous avons investi dans HarmCheck, une technologie de pointe développée par l’Université de l’île de Vancouver, qui donne des informations encore plus précises sur les substances présentes dans les drogues.

 

Application de santé numérique Lifeguard d’alerte à la surdose

La surdose aux drogues empoisonnées est une des principales causes de décès en Colombie-Britannique. La plupart des gens décèdent à domicile, sans personne pour les secourir.

L’application Lifeguard est un outil salvateur qui appelle le 911 en cas de surdose. Elle existe pour le téléphone et l’ordinateur.

Voici comment elle fonctionne :

  • L’utilisateur active l’application avant de prendre sa première dose.
  • Au bout de 50 secondes, l’application déclenche une alarme.
  • Si l’utilisateur n’arrête pas l’alarme pour indiquer que tout va bien, le son s’amplifie.
  • Au bout de 75 secondes, l’application transmet un appel automatique au 911, alertant les services d’urgence d’une éventuelle surdose et donnant l’adresse de l’utilisateur.

De plus, l’application Lifeguard :

  • Diffuse des alertes en cas de drogues toxiques circulant dans la région
  • Contient des guides pratiques de réanimation cardiopulmonaire et d’administration de naloxone
  • Met les gens en contact avec HealthLink (8-1-1) et les services d’écoute en cas de crise suicidaire

En savoir plus et télécharger l’application Lifeguard

Depuis juin 2024, l’application a été utilisée 144 000 fois par près de 19 000 utilisateurs. 200 appels ont été faits au 9-1-1, ce qui s’est traduit par 114 rappels confirmant que la personne allait bien, et 92 cas de surdoses renversées. Aucun décès n’a été signalé chez un utilisateur de l’application.

 

Alertes aux drogues toxiques

Il est impossible de déterminer qu’une drogue est toxique simplement en la regardant, mais il est utile de savoir que des drogues toxiques circulent dans votre communauté pour que les gens puissent prendre des mesures pour demeurer en sécurité.

Toxic Drug and Health Alerts est un service d’alerte drogues empoisonnées en temps réel gratuit désormais offert dans toutes les régions sanitaires de la Colombie-Britannique. On peut s’y abonner pour :

  • recevoir des alertes de drogues toxiques circulant dans la collectivité;
  • partager des renseignements si l’on découvre des drogues toxiques circulant dans la communauté;
  • découvrir les endroits où l’on peut se procurer de la naloxone ou faire vérifier ses drogues.

Pour s’abonner

  • Envoyer le message JOIN au numéro 253787 (ALERTS).
  • Suivre les invites pour régler les alertes.

En savoir plus sur le service Toxic Drug and Health Alerts

 

Pharmacothérapie de remplacement salvatrice

Les opioïdes illégaux qui circulent en Colombie-Britannique sont empoisonnés et mortels.

La pharmacothérapie de remplacement est une stratégie de soins de santé qui sauve des vies. Elle cible les personnes les plus à risque de mourir en raison de l’approvisionnement d’opioïdes toxiques, et leur fournit une forme plus sécuritaire d’opioïdes pour aider à stabiliser leur santé et leur vie. Il s’agit d’un pas vers le traitement.

En vertu du programme de pharmacothérapie de remplacement, les personnes à risque :

  • obtiennent une forme de médicament à base d’opioïdes sous les soins d’un clinicien;
  • sont en relation avec des mesures de soutien continu et un traitement, ce qui peut inclure une transition vers le traitement par agonistes aux opioïdes  ̶ un médicament à action lente servant à empêcher le sevrage, éliminer les envies et réduire le risque de surdose.

Selon une récente étude parue dans le British Medical Journal, la pharmacothérapie de remplacement a réduit de 91 % le risque de décès. Cette approche a donc fait ses preuves, et la Colombie-Britannique est la première parmi les provinces et territoires du Canada à l’adopter. Nous continuerons à :

  • Surveiller, évaluer et recueillir des données pour améliorer constamment le programme.
  • Collaborer avec des spécialistes sur la mise au point de méthodes de suivi des médicaments prescrits comme pharmacothérapie de remplacement afin de repérer et prévenir leur détournement.

Pour accéder aux services

  • Consultez votre fournisseur de soins primaires, rendez-vous à une clinique sans rendez-vous ou parlez à un travailleur communautaire.

723 médecins ont prescrit des médicaments à 4 029 personnes dans le cadre du programme de pharmacothérapie de remplacement en juillet 2024.

 

Trousse à outils Tailgate – soutien pour les gens du métier

Les hommes qui travaillent dans les métiers spécialisés sont surreprésentés au chapitre du nombre de décès liés à la crise des drogues toxiques.

Nous avons travaillé en vue d’aider les gens à demeurer en sécurité en élargissant le programme de réduction des méfaits, Tailgate Toolkit, aux travailleurs de la construction, des métiers spécialisés et du transport en Colombie-Britannique à la suite d’un projet pilote convaincant mis en œuvre avec la Vancouver Island Construction Association.

Le programme Tailgate Toolkit :

  • offre une formation aux superviseurs et aux dirigeants d’entreprises;
  • sensibilise les gens :
    • aux risques de consommer de la drogue lorsque l’on est seul,
    • aux options de gestion de la douleur,
    • à la prévention des surdoses,
    • à l’accès à un traitement et à des mesures de soutien pouvant sauver des vies;
  • encourage les discussions pour réduire la stigmatisation et offrir un soutien par :
    • des discussions sur place et en virtuel,
    • des groupes de soutien pour les intervenants du secteur.

Apprenez-en plus sur le programme Tailgate Toolkit – You Deserve the Right Tools (en anglais)

Un rapport du Service des coroners de la Colombie-Britannique datant de 2022 a révélé que parmi les 35 % des personnes qui occupaient un emploi au moment de leur décès, 52 % d’entre elles travaillaient dans les secteurs de la construction, des métiers spécialisés ou du transport.

 

Équipes d’intervention de proximité

Chaque communauté qui intervient face à la crise des drogues toxiques a des besoins différents.

Nous avons élargi les équipes d’intervention de proximité pour venir en aide aux 35 communautés les plus durement touchées par la crise des surdoses. Ces équipes ont travaillé avec des intervenants régionaux en vue de cerner les interventions en matière de surdose qui répondront le plus efficacement aux besoins de ces communautés.

Les équipes d’intervention de proximité :

  • contribuent à sauver des vies et réduisent les méfaits causés par les drogues en distribuant de la naloxone, en soutenant les services de prévention des surdoses, en offrant un soutien par les pairs et en réduisant la stigmatisation;
  • s’attaquent à l’approvisionnement en drogues à risque en élargissant les services de vérification des drogues et en améliorant l’accès à des médicaments de traitement des dépendances;
  • interviennent de façon précoce pour mettre en relation les personnes qui consomment des drogues et des services, comme le traitement et le logement.

En savoir plus sur les équipes d’intervention de proximité

Les équipes d’intervention de proximité appuient désormais 35 communautés à l’échelle de la Colombie-Britannique, 18 de plus qu’en 2018.

 

Décriminalisation de l’usage de drogues

La dépendance est un problème de santé et non un crime. La décriminalisation vise à rediriger les gens qui consomment des drogues du système de justice pénale vers des mesures de soutien à la santé et à des services sociaux.

Décriminaliser l’usage de drogues est l’une des nombreuses mesures prises par la Colombie-Britannique en réponse à la crise des drogues toxiques qui tue nos proches, afin qu’ils puissent survivre pour recevoir les soins dont ils ont besoin.

La décriminalisation de l’usage de drogues a pour objet de réduire la stigmatisation et la crainte de poursuites criminelles qui empêchent les gens de demander de l’aide ou des secours médicaux.

Situation actuelle en Colombie-Britannique :

  • L’usage de drogues en public est illégal. On n’a pas le droit de consommer ou d’avoir sur soi des drogues illégales dans les espaces publics tels que les hôpitaux, les commerces, les transports en commun et les parcs.
  • Les adultes peuvent avoir en leur possession de petites quantités de certaines substances illégales (opioïdes, cocaïne, méthamphétamine et ecstasy) pour leur usage personnel dans certains lieux précis, dont les résidences privées, les centres d’hébergement et les services de prise en charge des dépendances en milieu extrahospitalier, de prévention des surdoses et de contrôle des drogues.

En savoir plus sur la décriminalisation de l’usage de drogues

Dans un sondage réalisé en 2022, 47 % des personnes qui consomment des drogues ont mentionné au moins un obstacle, y compris la peur de la criminalisation, qui les faisait hésiter à accéder aux services dont ils avaient besoin pour être en bonne santé.

 

Faire entrer les gens dans le réseau de soins

Lorsque des personnes trouvent le courage de demander de l’aide, celles-ci doivent pouvoir obtenir les soins dont elles ont besoin, au moment et à l’endroit opportuns où elles en ont besoin. Il n’y a pas de solution universelle. Il est nécessaire, toutefois, que ces personnes aient des choix afin de trouver la meilleure solution pour elles. 

Depuis 2017, nous avons élargi d’urgence nos services de traitement et de rétablissement à l’échelle de la Colombie-Britannique, afin que plus de personnes puissent commencer un nouveau cheminement, peu importe le temps que cela prendra.

Depuis 2017, 659 nouveaux lits financés par l’État ont été ouverts pour le traitement et le rétablissement, portant le nombre total de ceux-ci à 3645 lits 

5 300 adultes ont bénéficié d’un traitement en milieu hospitalier et d’un soutien au rétablissement en 2023-2024, soit 1100 de plus que l’année précédente

1 jour de temps d’attente en moyenne pour les personnes évaluées comme des cas urgents, afin d’obtenir un lit en désintoxication dans le cadre du nouveau projet pilote Road to Recovery (lavoie du rétablissement) 

 

Améliorer et élargir les services de traitement et de rétablissement

Le cheminement de traitement et de rétablissement est propre à chaque personne et n’est pas toujours linéaire.

C’est la raison pour laquelle nous travaillons à rendre les soins plus rapidement et plus facilement accessibles afin que les personnes obtiennent les soins dont elles ont besoin au moment et à l’endroit opportuns :

  • En créant une démarche de soins mieux intégrés centrés sur le patient qui accompagnent de manière plus efficace les personnes dans leur cheminement. 
  • En engageant plus de spécialistes en santé mentale et en toxicomanie.
  • En élargissant d’urgence les services de traitement et de rétablissement :
    • La C.‑B. compte maintenant 3 645 lits disponibles pour le traitement lié à l’usage de substances psychoactives, financés par l’État, y compris les 659 nouveaux lits offerts depuis 2017, et d’autres sont à venir.  
    • 5 300 adultes ont bénéficié d’un traitement en milieu hospitalier et d’un soutien au rétablissement en 2023-2024, soit 1100 de plus que l’année précédente. 
  • En élargissant les services de traitement des dépendances pour les jeunes, notamment :
    • 20 lits pour le traitement de l’usage de substances psychoactives au Orca Lelum Wellness Centre géré par les Autochtones
    • 28 nouveaux lits pour les jeunes de la rue grâce au nouveau programme « Sanctuary » à la Covenant House au centre-ville de Vancouver
    • 33 nouveaux programmes élargis pour l’usage de substances psychoactives, encadrés par environ 130 nouveaux travailleurs en soins de santé, plus précisément pour les jeunes, notamment des : thérapeutes, cliniciens, travailleurs sociaux, coordonnateurs à la réduction des risques, épidémiologistes, personnel infirmier et infirmier praticien, travailleurs des services d’approche, conseillers, intervenants-pivot et de liaison pour les patients autochtones et d’autres travailleurs communautaires de la C.‑B.  

Soins en traitement et en rétablissement

Le cheminement du traitement et du rétablissement d’une personne comprend en général une ou toutes les étapes suivantes :

  • Cure de désintoxication : aide les personnes à gérer les symptômes de sevrage en sécurité sous les soins d’un prestataire de soins de santé (patients ambulatoires ou hospitalisés pour 5 à 7 jours).
  • Stabilisation et transition : fournit un espace sûr pour les personnes en transition entre différents services pour stabiliser leur état si elles ne peuvent le faire de manière sûre à la maison (sur une base d’hospitalisation de 24 heures à 30 jours).
  • Traitement : peut être réalisé dans un environnement de vie (30 à 90 jours) ou à la maison à l’aide de services ambulatoires. Souvent, les personnes reçoivent de l’accompagnement psychologique, de l’apprentissage de l’autonomie fonctionnelle et des services médicaux comme le traitement par agonistes opioïdes (TAO).
  • Soutien au rétablissement : fournit un soutien de niveau léger ou modéré dans un environnement de vie après le traitement ou au lieu d’un traitement, en fonction des besoins d’une personne.
  • Rétablissement et suivi en continu : le rétablissement ne s’arrête pas au traitement. Le suivi aide les personnes à créer des liens de soutien communautaire comme les services de soutien par les pairs ou de soutien au logement et à l’emploi.
  • Services de traitement ambulatoire : fournit un traitement contre les dépendances et un soutien dans un bureau ou une clinique ambulatoire tel qu’un accompagnement psychologique individuel ou de groupe, un traitement médical tel que celui par agonistes opioïdes et des liens avec des groupes de soutien par les pairs ou au logement.

Pour accéder aux services

Nous avons réalisé un investissement historique de 1 milliard de dollars pour élargir la portée des soins en santé mentale et en traitement des dépendances, et pour renforcer le continuum de soins avec de nouvelles approches, comme celle de la voie du rétablissement, offrant un accès aux soins plus uniforme et le même jour dans l’ensemble des services.

 

La voie du rétablissement – Un accès le même jour

Chaque instant compte lorsqu’une personne demande de l’aide pour ses dépendances. C’est pourquoi nous agissons afin d’orienter les personnes plus rapidement et facilement vers une nouvelle voie du rétablissement.

Cette voie du rétablissement est un nouveau modèle de prise en charge pour le traitement des dépendances qui dirige les personnes en douceur vers les services de désintoxication, de traitement et de rétablissement.

Le modèle de la voie du rétablissement a été inauguré pour la première fois à Vancouver en 2023. Maintenant, nous l’élargissons à toutes les régions sanitaires dans l’ensemble de la province. Une fois qu’il sera entièrement déployé, les personnes cherchant de l’aide pourront appeler la ligne téléphonique d’accès central aux services de leur région pour :

  • parler à un médecin ou infirmier le même jour;
  • obtenir une évaluation clinique et un plan de traitement;
  • être jumelé au bon niveau de soins sans délai d’attente;
  • recevoir du soutien de la même équipe pendant son cheminement de rétablissement.

Pour accéder aux services

1 537 personnes ont pu accéder à des lits de désintoxication grâce à Vancouver Access Central, entre le 1er octobre 2023 et le 30 juin 2024. Les personnes évaluées comme des cas urgents ont pu accéder à un lit dans un délai de 1 jour.

 

Accès rapide au traitement par agonistes opioïdes

La dépendance aux opioïdes est une condition médicale chronique qui rend difficile l’arrêt de la consommation, mais il existe des traitements qui peuvent aider.

Le traitement par agonistes opioïdes utilise des médicaments prescrits (méthadone, Suboxone, Kadian ou Sublocade) par du personnel médical qualifié, médecin ou infirmier, qui agissent lentement dans l’organisme afin de prévenir les symptômes de sevrage, réduire l’état de manque et le risque de surdose.

Ce traitement aide à stabiliser l’état de santé de ces personnes et a fait ses preuves pour les aider à continuer le traitement et à s’abstenir de l’usage d’opioïdes illicites. 

Nous rendons l’accès à ce traitement salvateur plus rapide et plus facile, les gens pouvant y accéder par téléphone ou en personne. 

  • L’accès téléphonique pour le traitement de la dépendance aux opioïdes (9 h à 16 h) au 1-833-804-8111 vous :
    • mettra en communication avec une équipe dévouée, composée de médecins et de personnel infirmier qui peuvent prescrire les médicaments du traitement par agonistes opioïdes le même jour;
    • orientera vers d’autres soutiens dans votre communauté;
    • offrira un service gratuit, confidentiel dans l’ensemble de la province;
    • sera accessible 7 jours par semaine, de 9 h à 16 h.
  • D’autres manières d’accéder aux services :

En 2021, la Colombie-Britannique est devenue la première province canadienne à former le personnel infirmier à prescrire des médicaments pour le traitement par agonistes opioïdes. Près de 200 infirmières et infirmiers à l’échelle de la province aident déjà des personnes à accéder à ce traitement qui sauve des vies.

 

Augmenter les services en santé mentale et en traitement des dépendances dans les cliniques de santé et les hôpitaux

Les soins en santé mentale et en traitement des dépendances sont des soins de santé. C’est pourquoi nous nous efforçons de faciliter l’accès aux personnes présentant des problèmes légers ou modérés afin qu’elles obtiennent les soins dont elles ont besoin dans les cliniques de santé et les hôpitaux qu’elles fréquentent déjà, soit :

  • En fournissant des services en santé mentale et en traitement des dépendances, y compris le dépistage, l’évaluation, les soins et l’orientation vers des programmes spécialisés auprès des :
    • centres de soins primaires et de soin des urgences mineures,
    • centres de santé communautaires,
    • centres de soins primaires des Premières Nations,
    • centres Foundry,
    • soutiens virtuels par les autorités sanitaires.
  • En travaillant en concertation avec les médecins de famille, les infirmières et les infirmiers praticiens, les prestataires de services de santé autochtones, les psychologues, les conseillers et les travailleurs sociaux afin de comprendre les besoins des patients et de fournir les services appropriés au moment opportun.
  • En ajoutant et en étendant la portée des unités de santé mentale pour les patients hospitalisés.
  • En recrutant plus de personnel pour augmenter l’accès aux services pour 

To access non-emergency care:

Il existe 39 UPCC à l’échelle de la C.‑B. et l’on prévoit en ouvrir environ 50 d’ici la fin de 2025.

 

Aider les personnes avec des troubles concomitants (centre de guérison Red Fish)

Lorsqu’une personne a des troubles sévères de santé mentale et de dépendances en même temps, elle a besoin de soins spécialisés pour les deux parce que chacun des troubles affecte l’autre.

Le centre Red Fish est un modèle de soins qui fournit des traitements de santé mentale et de dépendances spécialisés de manière coordonnée.

Cette approche éprouvée répond mieux aux besoins des personnes confrontées à des problèmes sérieux et chroniques qui n’ont pas été traitées avec succès dans le cadre des autres programmes. Elle comble également une lacune importante de service pour les personnes qui se retrouvent régulièrement dans les services de détention ou d’urgence au lieu d’obtenir l’aide dont elles ont besoin.

Inauguré au départ au centre de guérison Red Fish à Coquitlam, nous prévoyons étendre la portée du modèle Red Fish à d’autres endroits pour que plus de personnes puissent avoir accès aux soins à proximité de leur lieu de résidence.

Centre de guérison Red Fish :

  • 105 lits d’établissement conçus pour les personnes ayant des problèmes de santé mentale et de dépendances complexes et concomitants.
  • Fournit des services de traitement et de rétablissement spécialisés pour les patients hospitalisés (6 à 9 mois).
  • Offre des programmes hautement structurés, respectueux des traumatismes et culturellement sûrs.
  • Est doté d’un personnel médical professionnel, 24 h/24, 7 j/7.

Pour accéder aux services

Pour trouver des solutions de traitement et de rétablissement près de chez vous

89 % des clients de Red Fish ont déclaré une amélioration de leur santé mentale entre leur admission et leur congé.

 

Soutenir les personnes souffrant de lésions cérébrales dues à la consommation de drogues toxiques

Un autre aspect de la crise des drogues toxiques, dont on discute rarement, concerne les effets à long terme de l’empoisonnement aux opioïdes et des surdoses à répétition sur le cerveau.

Pendant une surdose, le cerveau est privé d’oxygène. Si cet effet ne s’inverse pas rapidement ou se produit de manière répétée, cela peut conduire à une lésion cérébrale qui peut :

  • avoir une répercussion sur la capacité de prendre des décisions rationnelles;
  • causer des changements de comportement menaçant la sécurité de la personne ou des autres;
  • conduire à un cycle d’évictions, d’itinérance et d’emprisonnement.

Cette population grandissante de personnes vulnérables nécessite un système de soutien cohérent pour prendre en charge leurs besoins particuliers culturels et sociaux en matière de santé et de logement :

  • Complexe de maisons de convalescence – fournit des résidences sûres avec un continuum de soins et de services aux personnes les plus vulnérables ayant des difficultés de santé mentale et de dépendances combinées.
  • Traitement des troubles concomitants – fournit un traitement spécialisé en santé mentale et en toxicomanie simultanément.
  • Réadaptation cognitive – aide les personnes à se rétablir des lésions cérébrales et à mieux comprendre et gérer les difficultés constantes pour améliorer leur qualité de vie.

Nous aidons aussi, notamment :

  • En soutenant la recherche en cours sur les lésions cérébrales, la santé mentale et les dépendances du Constable Gerard Breese Centre for Traumatic Losses pour proposer des solutions et des services fondés sur des données probantes qui sont intégrés, accessibles et culturellement sûrs.
  • En nommant un conseiller scientifique en chef pour la psychiatrie, les drogues toxiques et les troubles concomitants afin d’explorer des solutions et de fournir des conseils sur les façons d’aider les personnes.

Pour accéder aux services

 

Soins sécurisés pour les personnes atteintes de comorbidités graves chroniques 

Aujourd’hui, les drogues de rue sont extrêmement empoisonnées. Avec l’évolution de la crise des drogues toxiques, un nombre croissant de personnes sont maintenant confrontées à de graves problèmes de santé mentale et de dépendance qui s’ajoutent aux lésions cérébrales causées par les surdoses à répétition. Plusieurs de ces personnes sont un risque pour elles-mêmes ou pour les autres et ne sont plus aptes à prendre de décisions concernant leurs propres soins. 

C’est pourquoi nous prenons des mesures pour veiller à ce que les personnes gravement malades reçoivent les soins compassionnels en milieu surveillé dont elles ont besoin pour assurer leur sécurité, tout en assurant la sécurité de nos collectivités.  

  • Fournir des soins non volontaires de longue durée dans des établissements de santé mentale nouvellement désignés pour les personnes détenues en vertu de la loi sur la santé mentale de la province (Mental Health Act) 
    • Le premier site ouvrira ses portes au cours des prochains mois à Monarch Community Tertiary Homes à Maple Ridge 
    • D’autres sites sont en cours d’identification dans le nord de la Colombie-Britannique, dans l’intérieur, sur l’île de Vancouver et dans le Lower Mainland 
  • Créer une clinique de santé mentale spécialisée dans un centre de détention de la Colombie-Britannique, avec pour objectif de fournir rapidement des soins aux personnes en attente de procès ou incarcérées, en débutant par un centre de 10 lits au Pretrial Services Centre de Surrey. 
  • Ajout de 400 lits réservés au traitement des problèmes mentaux dans les hôpitaux nouveaux ou agrandis, avec la capacité de fournir des soins non volontaires aux personnes en vertu de la loi sur la santé mentale. 

Apprenez-en davantage sur les mesures prises par la Colombie-Britannique pour fournir des soins en milieux sécuritaires

 

Équipes de traitement actif de proximité

Les équipes de traitement actif de proximité fournissent des soins et un soutien supplémentaires aux personnes vivant avec un trouble concomitant ou un problème de santé mentale complexe.

Les équipes :

  • Opèrent 24 h/24, 7 j/7 en collaboration avec une équipe multidisciplinaire de professionnels travaillant ensemble.
  • Établissent un faible ratio patient-personnel afin d’assurer un contact fréquent avec les clients.
  • Fournissent les services au sein de la communauté (au domicile des clients, au travail, au parc, dans les lieux de loisirs, etc.), notamment par :
    • l’évaluation de crise et l’intervention,
    • l’aide au logement,
    • le traitement psychiatrique ou psychologique,
    • la gestion de la médication et un soutien au trouble relatif aux dépendances,
    • des services liés à l’emploi et au soutien des familles.

Pour accéder aux services

En date du mois de février 2024, il y avait 30 équipes qui fournissaient des soins à environ 1 800 personnes par mois.

 

Initiatives gérées par les Autochtones

En C.‑B., les peuples des Premières Nations ont six fois plus de probabilité de mourir d’une surdose de drogues toxiques. Cela est attribuable en partie au traumatisme permanent et intergénérationnel causé par le colonialisme et le racisme.

Les communautés autochtones ont besoin de programmes et de services qui répondent à leurs besoins particuliers et elles sont mieux placées pour identifier les services adaptés à leur réalité.

Nous travaillons de pair avec la First Nations Health Authority (FNHA) et la Nation métisse de la C.-B. pour soutenir la prestation de services gérée par les autochtones et augmenter l’accès aux ressources culturellement appropriées :

  • En élargissant les services de traitement, de rétablissement et de suivi gérés par les Autochtones.
  • En ouvrant le premier centre Foundry à Cranbrook, géré par des Autochtones, lequel permettra aux jeunes autochtones et à tous les jeunes de la région de l’East Kootenay d’avoir accès à des soins et du soutien culturellement adaptés afin qu’ils puissent vivre en meilleure santé.
  • En soutenant 8 centres de traitement et de guérison des Premières Nations, dont : 6 sont en cours de rénovation et 2 sont à l’étape de la planification.
  • En inaugurant le premier centre de traitement de ce genre en C.‑B. pour les jeunes autochtones sur l’île de Vancouver, au centre Orca Lelum Youth Wellness à Lantzville.
  • En ouvrant un complexe de maisons de convalescence à Cranbrook pour soutenir les personnes autochtones demeurant au sein de communautés de la Nation Ktunaxa.
  • En développant le groupe de travail du Nord-Ouest afin de créer des ressources plus appropriées culturellement et ainsi mieux servir les personnes qui vivent avec des dépendances dans cette région.

Pour accéder aux services

 

Agrandissement de la clinique Hope to Health

De nombreuses personnes qui souffrent de problèmes de santé mentale et de dépendances complexes se débattent pour trouver un accès aux soins dont ils ont besoin pour équilibrer leur vie et trouver un chemin vers l’espoir et la guérison.

Nous agrandissons la clinique Hope to Health dans le quartier Downtown Eastside de Vancouver pour atteindre 1 000 personnes de plus ayant des besoins complexes, puis éventuellement étendre l’accès à ce modèle de soins qui a fait ses preuves, à d’autres communautés à l’échelle de la province.

La clinique Hope to Health :

  • Offre des services primaires de soins de santé et de traitement des dépendances, y compris le soutien pharmaceutique, l’accompagnement diététique, la médication au traitement des dépendances, l’accès aux professionnels en santé mentale, et plus.
  • Fournit une prise en charge globale avec du soutien par les pairs et par des personnes ayant vécu cette expérience, pour permettre aux personnes de maintenir leur plan de traitement et d’obtenir le soutien social dont ils ont besoin pour demeurer sur la voie de leur rétablissement.
  • Fournir des soins et un suivi réguliers afin de réduire le besoin de services d’urgence, de visites à l’hôpital et de réadmissions.

Informez-vous sur la clinique Hope to Health et son approche

2 800 personnes pourront avoir accès aux soins et à la prise en charge globale dont ils ont besoin après l’agrandissement de la clinique Hope to Health.

 

Créer des voies vers le rétablissement et le bien-être

Le cheminement vers le rétablissement et le bien-être permanent ne s’arrête pas après le traitement. Les soins de suivi sont d’une importance vitale pour fournir aux gens l’accompagnement continu dont ils ont besoin pour vivre une vie en bonne santé. C’est pourquoi nous élargissons les services afin que les personnes en rétablissement puissent se créer des repères, développer leur résilience et retrouver leur bien-être grâce à l’entraide, à des programmes de préparation à la vie active et à la prévention des rechutes.

Aujourd’hui, un an plus tôt que prévu, 500 personnes sont hébergées dans des logements pour soins complexes.

Depuis 2022, plus de 855 personnes se sont inscrites aux services des centres de rétablissement à Vancouver.

D’avril 2020 à juillet 2023, la page Web careforcaregivers.ca a été visualisée plus de 220 000 fois.

 

Logements pour soins complexes

Certaines personnes souffrant de problèmes de santé mentale ou de dépendance complexes ont besoin de plus d’aide pour conserver leur logement et ne pas se retrouver à la rue.

Les logements pour soins complexes viennent au secours de ces personnes aux problèmes concomitants en proposant un logement stable, des services d’aide sur place et une prise en charge globale des problèmes médicaux sous le même toit.

Nous sommes déterminés à faire en sorte que chaque personne en Colombie-Britannique ait accès à un logement sûr où elle peut vivre en toute dignité.

La Province a commencé à créer des logements pour soins complexes en 2022, dans le but d’assurer la prise en charge de 500 personnes avant la fin 2025. Elle a élargi le programme en 2023, en annonçant 240 nouveaux logements pour soins complexes dans le cadre du plan d’action Homes for People.

Pour accéder aux services

En juillet 2024, 500 personnes étaient prises en charge dans des logements pour soins complexes : nous avons atteint notre objectif un an avant que prévu.

 

Centres communaux de rétablissement

De nombreuses personnes ont besoin d’un accompagnement continu près de chez elles après avoir suivi un traitement.

Depuis 2022, nous avons fondé des centres communaux de rétablissement dans trois quartiers de Vancouver. Ce modèle sera bientôt mis en œuvre dans les régions de Fraser Health, Interior Health, Island Health et Northern Health.

Les centres communaux de rétablissement fournissent un soutien grâce à un travail spécialisé ancré dans le tissu social et aidant les gens à pérenniser leur rétablissement, à savoir :

  • Accompagnement psychologique
  • Prévention des rechutes
  • Programmes de préparation à la vie active
  • Initiatives de guérison ancrées dans la culture
  • Entraide par des pairs contribuant au bien-être en créant des repères et en renforçant la résilience
  • Autres services assurant que les personnes sont entourées dans la durée

Pour accéder aux services

Plus de 855 personnes ont profité du soutien des centres communaux de rétablissement à Vancouver depuis novembre 2022.

 

Care for Caregivers et Care to Speak

Les travailleurs de la santé sont aux premières lignes de la lutte contre la pandémie et la crise des drogues toxiques.

Désormais, ils ont un espace sûr où demander de l’aide lorsqu’ils en ont besoin.

Care to Speak est une initiative destinée aux professionnels de la santé et aux travailleurs sociaux de proximité, offrant :

  • Des services gratuits et confidentiels par téléphone, par texto et par clavardage
  • Un soutien par les pairs et des ressources en santé mentale ciblées

Pour accéder aux services, visiter le site CareforCaregivers.ca

La plupart des utilisateurs disent se sentir mieux préparés pour surmonter les difficultés et enclins à consulter le service de nouveau.

 

Santé mentale au travail 

Le milieu de travail joue un rôle crucial dans le maintien et la promotion de la santé mentale.

Nous travaillons avec des partenaires tels que la division britanno-colombienne de l’Association canadienne pour la santé mentale, WorkSafeBC, les associations de santé et sécurité et les collectifs de défense des intérêts des travailleurs afin d’améliorer la culture du milieu de travail en Colombie-Britannique.

  • Nous agrandissons le portail People Working Well et y ajoutons des webinaires, des cours de formation gratuits et l’accès à des mentors d’apprentissage pour que plus de gens puissent obtenir l’accompagnement psychologique dont ils ont besoin.
  • Nous développons plus de ressources pour aider les employeurs à assurer la sécurité psychologique au travail des employés vivant avec une ou plusieurs maladies mentales.

« Nous n’avons jamais encore vu quelque chose de similaire, et je pense que rien que le fait qu’il existe et qu’on peut s’y tourner est vraiment impressionnant et utile. » – Usager du portail

 

Accompagner les personnes dans leur cadre de vie

La dépendance est un problème de santé. Lorsque les personnes sont en situation de crise, elles ont besoin de soins de la part de professionnels de la santé mentale et de soutien afin de s’attaquer aux causes profondes de leurs difficultés – santé mentale, traumatisme, pauvreté et itinérance.

C’est pourquoi nous aidons les gens à obtenir le soutien dont ils ont besoin, pour qu’ils puissent rompre le cycle, et vivre une vie bien remplie et saine.

Les équipes de prise en charge assistées par des pairs sont intervenues lors de 3 500 crises de santé mentale

70 % des personnes ayant participé aux discussions Situation Table ont réduit leur risque de surdose, de victimisation ou de méfait en 2023.

6 000 personnes et leur famille vivent actuellement dans de nouveaux logements supervisés prenant en charge les personnes aux besoins complexes à travers la Colombie-Britannique.

 

Équipes de prise en charge assistées par des pairs

Lorsque les personnes sont en situation de crise en raison des troubles liés à la santé mentale ou aux dépendances, nous savons que l’intervention n’impliquant que le service de police n’est pas toujours la solution la plus appropriée, et peut même dissuader les gens de solliciter de l’aide.

C’est pourquoi nous élargissons les équipes de prise en charge dirigées par des civils dans d’autres collectivités.

Les équipes de prise en charge assistées par des pairs jumèlent un pair formé ayant une expérience vécue et un professionnel de la santé mentale en vue d’offrir des soins compatissants qui tiennent compte des traumatismes aux personnes en situation de crise, ce qui libère les services de police pour leur permettre de se concentrer sur le crime et le maintien de l’ordre public.

Les équipes de prise en charge assistées par des pairs :

  • désamorcent la situation;
  • offrent une oreille attentive;
  • mettent les gens en relation avec des ressources locales;
  • redirigent les personnes en situation de crise des services d’urgence vers des mesures de soutien plus empathiques et efficaces.

Ces équipes sont en place dans :

  • 4 communautés : Prince George, Victoria, New Westminster et North/West Vancouver;
  • 2 nouvelles équipes seront mises sur pied à Kamloops et à Comox à la fin de 2024.

Pour accéder aux services

Les équipes de prise en charge assistées par des pairs sont intervenues pour répondre à près de 3 500 appels à ce jour. Seulement1 % de ces cas ont nécessité une intervention policière.

 

Équipes intégrées mobiles d’intervention en cas de crise

Les équipes intégrées mobiles d’intervention en cas de crise jumèlent un agent de police et un professionnel des soins de santé en vue d’intervenir lors de situations de crise liée à la santé mentale ou à la consommation de substances pouvant constituer un risque pour la santé, afin que les gens puissent être mis en relation, en toute sécurité, avec les soins dont ils ont besoin.  

  • Les professionnels des soins de santé offrent des évaluations de la santé mentale sur place, une intervention en cas de crise et un aiguillage vers des services appropriés dans la communauté.
  • Les agents de police s'occupent des préoccupations liées à la sécurité pour assurer la sécurité de tous.

Ces équipes sont en place dans :

  • 17 communautés : Abbotsford, Burnaby, Chilliwack, Coquitlam/Port Coquitlam, Kamloops, Kelowna, Penticton, Prince George, Fort St. John, Richmond, Surrey, North Shore, Nanaimo, Vancouver, Vernon, Victoria et Westshore
  • 2 nouvelles équipes seront mises sur pied à Squamish et à Prince Rupert à la fin de 2024.

Pour accéder aux services

  • Appeler au 9-1-1 ou la ligne téléphonique non urgente du service de police de votre région
 

Fin aux campements et à la précarité du logement

La précarité du logement a augmenté à la suite de la pandémie.

Certaines des personnes les plus vulnérables ont été écartées du marché du logement, ce qui a contraint certaines d’entre elles à trouver refuge dans des campements. Ce problème est répandu à l’échelle de l’Amérique du Nord.

C’est pourquoi nous prenons des mesures pour offrir davantage de refuges, de logements et de mesures de soutien dont les gens ont besoin pour que tous aient un endroit sécuritaire où habiter.

  • Faire sortir les gens des campements en :
    • procédant à une intervention rapide, coordonnée et multidisciplinaire grâce au programme HEART (Homeless Encampment Action Response Team) et à l’initiative de logement temporaire HEARTH (Homeless Encampment Action Response for Temporary Housing);
    • augmentant les mesures de soutien aux personnes à risque d’itinérance pour faire face à la pauvreté, à la santé mentale, aux dépendances et à d’autres défis.
  • Financement de 6 100 places dans les refuges de 50 communautés, y compris des places permanentes, temporaires et des refuges d’intervention en cas de météo extrême l’hiver dernier – augmentation globale de 45 % et le double de places permanentes depuis 2017
  • Construction de près de 8 800 logements supervisés depuis 2017 pour sortir les personnes de l’itinérance – de ce nombre, près de 6 000 logements servent désormais de foyer pour ces personnes
  • Offre de plus de logements abordables pour les gens, grâce au plan d’action Homes for People (des logements pour les gens) – 80 000 ont été construits ou sont en cours de construction depuis 2017
  • Protéger les locataires des expulsions de mauvaise foi et des rénovictions
  • Offrir une aide financière pour les personnes qui ont de la difficulté à payer leur loyer grâce :

Trouvez d’autres services d’aide au logement et apprenez-en plus au sujet du plan d’action Homes for People

 

Surmonter les obstacles à l’emploi

Les gens disent qu’ils se sentent mieux et plus à l’aise financièrement quand ils ont un emploi et des liens avec la communauté. Mais certains d’entre eux, aux prises avec des problèmes de santé mentale, de dépendances et de logement, n’arrivent pas à trouver/garder un emploi.

C’est pour cette raison que nous réduisons les obstacles pour ceux qui peuvent travailler, tout en continuant de soutenir ceux qui ne le peuvent pas.

Les services d’emploi communautaires sont un nouveau programme pilote pour les personnes aux prises avec des obstacles complexes à l’emploi, qui :

  • offre des services de soutien sur mesure et souples pour aider les personnes à se stabiliser;
  • offre des services de soutien complets pendant que les gens travaillent bénévolement à des projets ou suivent une formation de préparation à l’emploi;
  • aide les gens à stabiliser leur vie, à retrouver confiance en eux et à acquérir les compétences nécessaires pour trouver et conserver un emploi.

Le projet pilote sera offert en septembre 2024 à :

D’autres façons d’accéder aux services

  • WorkBC – offre un vaste éventail de services à l’emploi et un soutien à une formation et à une éducation, en ligne et en personne dans toute la province.
  • Foundry Work & Education – un programme gratuit qui aide les jeunes âgés de 15 à 24 ans à surmonter les obstacles qui les empêchent d’obtenir un emploi, d’aller à l’école ou de suivre un programme de formation
  • CMHA Links to Employment offre une gamme complète de mesures de soutien et de services, y compris l’aide à l’emploi, dans un milieu de soins primaires.
  • CMHA Bed Based Recovery intègre des services d’aide à l’emploi au sein de centres de traitement et de rétablissement.
 

Réduction de la pauvreté en Colombie-Britannique

Pour aider les gens à surmonter les moments difficiles, nous facilitons l’accès des gens à des mesures de soutien et fixons de nouveaux objectifs pour réduire la pauvreté.

La nouvelle Stratégie de réduction de la pauvreté décrit le travail requis en vue de créer une province où chaque personne a accès aux nécessités quotidiennes qu’ils peuvent se permettre, et à des possibilités d’obtenir et de conserver un emploi de qualité.

  • Faire en sorte que les gens aient accès aux nécessités quotidiennes – nourriture, logement, soins de santé et transport
  • Aider les gens à pallier l’augmentation du coût de la vie
  • Offrir plus de logements que les gens peuvent se permettre
  • Augmenter les salaires et améliorer l’accès à une formation professionnelle et à des services d’aide à l’emploi
  • Rendre les services de garde plus abordables pour les familles

D’ici 2034, la Colombie-Britannique entend réduire :

  • la pauvreté globale de 60 %
  • la pauvreté chez les enfants de 75 %
  • la pauvreté chez les personnes âgées de 50 %

Pour accéder aux services

Le taux de pauvreté global de la Colombie-Britannique était inférieur de 27,5 % et le taux de la pauvreté chez les enfants était inférieur de 36,8 % en 2022 qu’en 2016. Cela signifie que 163 000 personnes de moins vivent dans la pauvreté, y compris 50 000 enfants.

 

Tables d’intervention sur la sécurité publique

Pour aider à rompre le cycle, nous devons intervenir et nous attaquer aux causes profondes.

C’est pourquoi nous finançons 45 tables d’intervention sur la sécurité publique à l’échelle de la Colombie-Britannique, y compris un cercle d’intervention dans la Première Nation Esk’etemc. Trente-six de ces tables sont mises en œuvre et neuf sont en voie de l’être.

Les tables d’intervention sur la sécurité publique sont un modèle éprouvé utilisé dans tout le pays. Elles réunissent le personnel des premières lignes de la sécurité publique, de la santé et des services sociaux pour :

  • cerner les personnes et les familles à risque avant qu’elles ne soient encore victimisées, soient victimes d’une surdose, soient évincées ou incarcérées;
  • mettre rapidement en relation les personnes et les familles avec les services et les mesures de soutien dont elles ont besoin pour faire face à des troubles liés à la santé mentale, aux dépendances, à un traumatisme, à la pauvreté et au logement;
  • réduire la nécessité des interventions des services de police et d’urgence.

36 de 45 tables sont actives à l’heure actuelle, tandis que les autres sont en voie de mise en œuvre. 

En 2023, les discussions survenues dans le cadre des tables d’intervention sur la sécurité publique ont réduit de 70 % le risque de surdose, de victimisation, de crime ou de méfait pour soi-même ou pour autrui.

 


Protéger les gens et la société

Les gens sont inquiets des drogues toxiques qui tuent nos proches et qui nuisent à nos communautés. Les réseaux criminels organisés les mélangent à de nouveaux poisons afin qu’ils soient moins chers, plus forts et plus mortels.

C’est pourquoi nous sévissons contre les gangs et les criminels organisés qui s’en prennent aux personnes vulnérables, et qui introduisent des drogues mortelles et de la violence dans nos communautés : 

  • Les injonctions pour fortune inexpliquée permettent de saisir plus rapidement et facilement les recettes du crime, comme des voitures, des maisons et des produits de luxe, puis de se servir de cet argent pour financer des programmes de services aux victimes. 
  • Le programme des enquêtes spécialisées et de la lutte ciblée contre les activités criminelles permet aux services de police d’accroître leur capacité d’enquête et d’application afin de mieux cibler l’activité criminelle. 
  • Dans les trois prochaines années, le service de police provinciale embauchera 256 agents de police et 80 responsables des services au public afin de pourvoir des postes vacants, en particulier dans les collectivités rurales, éloignées et autochtones et d’appuyer les équipes spécialisées chargées d’instruire et de prévenir les crimes violents et le crime organisé. 
  • Mise sur pied d’une nouvelle équipe intégrée de lutte contre les gangs dans le Lower Mainland en vue d’enquêter sur les homicides liés aux gangs et d’améliorer la coordination des renseignements pour perturber les activités des gangs et de demander des comptes aux criminels responsables. 

Découvrez comment nous assurons la sécurité des gens et des communautés 

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